ACTIVITE : terme polysémique pouvant renvoyer à :
1/ Opérations cognitives (souvent inconscientes) auxquelles donne lieu tout processus mental : repérer, comparer, mémoriser …)
2/ Exercices eux-mêmes : répondre à des questions, résumer, participer à un jeu de rôle …
3/ L’activité d’apprentissage peut être définie comme un lieu entre ce que fait effectivement l’élève (sa tâche sur un support donné) et l’objectif visé (ce qu’il apprend).
Les activités peuvent s’insérer dans trois phases d’apprentissage :
a) Activités de découverte
b) Activités de systématisation
c) Activités d’utilisation.
L’apprentissage peut être défini comme un ensemble de décisions relatives aux actions à entreprendre dans le but d’acquérir des savoirs et des savoir-faire en langue étrangère.
APPRENANT : Personne qui s’implique dans ses apprentissages.
APPRENTISSAGE : Démarche consciente, volontaire et observable dans laquelle un apprenant s’engage et qui a pour but l’appropriation.
APTITUDE : Dans les discours didactiques « aptitude » est peu à peu remplacé par savoir-faire, capacité, habileté, et compétence.
BAREME : Table de notation établie par un évaluateur préalablement à l’évaluation de productions orales et/ou écrites. Cette table comprend une liste de critères auxquels l’évaluateur attribue une certaine valeur, un certain nombre de points en fonction de ses objectifs d’évaluation.
BUT : but et objectif sont souvent confondus. Le but relève plutôt du vocabulaire de la langue courante et convient pour des activités pédagogiques très partielles alors qu’objectif relève plutôt d’une terminologie éducative, avec une connotation plus large de résultats à atteindre pour satisfaire une demande.
COHERENCE : cette notion relève du champ de la linguistique textuelle et de l’analyse des discours. Elle est à distinguer de la notion de cohésion avec laquelle elle est souvent confondue. Un écrit (un discours considéré comme texte) est cohérent de deux façons différentes : cohérent en regard du contexte institutionnel et cohérent par rapport à lui-même.
COHESION : cette notion renvoie aux fonctionnements internes (syntaxique, lexical …) et aux organisations propres des textes.
COMPETENCE : recouvre trois formes de capacité cognitive et comportementale : compétence linguistique, communicative et socioculturelle.
CONCEPTUALISATION : fondée sur le constructivisme elle est une activité de résolution de problèmes particulièrement utilisée en grammaire … L’apprenant est amené à construire des concepts à partir d’un corpus (lexical, grammatical, discursif …) et à tirer de son observation des règles de fonctionnement.
CONNOTATION : système de sens seconds qui se greffe sur le système de sens premier (dénotation) du signe linguistique.
CONSIGNE : discours visant la réalisation d’une tâche. C’est une demande de faire. Elle est distinguée de la question.
CONTEXTE : notion qui désigne généralement l’ensemble des déterminations extralinguistiques des situations de communication où les productions verbales (ou non) prennent place.
ELEVE : celui ou celle qui reçoit l’enseignement donné dans un établissement scolaire.
ENONCE : produit de l’énonciation qu’on appelle aussi acte locutoire. Il désigne l’unité de base du discours. (Il permet de remplacer la notion de phrase, peu adaptée à l’analyse des discours oraux en particulier).
ENONCIATION : mise en fonctionnement de la langue par un acte individuel d’utilisation. (Acte qui produit l’énoncé).
EVALUATION : l’évaluation des apprentissages est une démarche qui consiste à recueillir des informations sur les apprentissages, à porter des jugements sur les informations recueillies et à décider sur la poursuite des apprentissages compte tenu de l’intention d’évaluation de départ. Elle suit quatre étapes :
1/ L’intention
2/ La mesure
3/ Le jugement
4/ La prise de décision
OBJECTIF : on appelle objectif ce à quoi on tente de parvenir, le résultat qu’on se propose d’obtenir par des moyens appropriés. La notion d’objectif implique que l’on fixe en même temps les modalités de mesure de son degré d’atteinte. On ne confondra donc pas objectif avec des notions qui pourraient paraître quasi synonymes comme celles de but, de finalité ou d’intention. En didactique des langues, l’objectif est le résultat idéal de l’enseignement et de l’apprentissage. La notion d’objectif est très liée aux moyens mis en place pour sa réalisation : stratégies, types de méthodes, contenus d’enseignement, activités pédagogiques, progression, système d’évaluation …
PREREQUIS : c’est ce qui est considéré comme nécessaire pour aborder tel ou tel apprentissage, ce qu’il faut savoir d’avance, les outils qu’il faut maîtriser d’emblée.
PROBLEME : question à résoudre.
Exercice scolaire.
QUESTION : en didactique, acte de parole (exprimé de manière orale, écrite, graphique ou gestuelle) par lequel l’enseignant sollicite une réponse verbale ou écrite de la part d’un apprenant. Elle est distinguée d’une demande de faire (consigne).
QUESTIONNAIRE : (instrument de recherche essentiel). Il permet de recueillir de manière systématique des données (empiriques) et ainsi de confirmer, la validité des hypothèses formulées. Il doit être standard (même question pour tous) administré dans les mêmes conditions et comporter deux types de question : celles qui se rapportent au contenu et celles qui ont trait à la forme.
QUESTIONNEMENT : questions que l’on se pose à propos d’un problème. (Fait de se poser des ensembles de questions).
12 juin 2015 à 22:21
Acquis: Capital des savoirs, savoir-faire et savoir-être d’un individu à un moment donné.
Activité : Tout événement dans la classe auquel l’apprenant participe est une activité (il y a des activités de lecture, d’expression orale, des activités ludiques, des activités de conceptualisation, etc). L’exercice est une activité qui se caractérise généralement par son côté contraignant et répétitif, et son centrage sur un but précis. L’exercice vise à faire acquérir des automatismes. (On parlera, par exemple, d’un exercice de substitution, mais d’une activité de repérage).
Apprenant : Personne engagée dans un processus d’apprentissage.
Apprentissage: Processus systématiquement et intentionnellement orienté vers l’acquisition de certains savoirs, savoir-faire et savoir-être.
Approche: Base théorique constituée d’un ensemble de principes sur lesquels repose l’élaboration d’un programme d’études
Approche communicative : Vers le début des années 70, en réaction contre la méthodologie audio-orale et la première génération des méthodes audiovisuelles, on voit émerger une méthodologie de la communication, appelée rapidement « approche communicative ». L’analyse des besoins des apprenants détermine le contenu du cours. Les habiletés à acquérir en fonction de ces besoins sont répertoriées puis travaillées en contexte, en situation, en prenant en compte tous les aspects qui y sont liés : linguistique, extralinguistique et contextuel. On cherche à faire acquérir à l’apprenant une compétence linguistique mais aussi communicative, d’où la prédominance des savoirs mais aussi et surtout des savoir-faire.
Approche fonctionnelle : Cette approche cherche grâce à une analyse des besoins chez l’apprenant à connaître les notions (notions de localisation dans l’espace, le temps…) et les fonctions (langagières) qui seront les plus nécessaires à l’apprenant.
Aptitude : Disposition innée ou acquise grâce à l’apprentissage
Authentique (document) : Se dit d’un document (texte, document sonore, visuel ou audiovisuel) qui provient du monde extrascolaire et n’a pas été fabriqué à des fins pédagogiques. S’oppose à « document didactique » (qui a été fabriqué à des fins pédagogiques) dont le contenu linguistique est dosé en fonction d’une progression ou répond à un objectif pédagogique précis. D’autres documents sont dits « didactisés » : il s’agit de documents authentiques qui ont été adaptés ou remaniés à des fins pédagogiques
Capacité : Aptitude généralement acquise par un apprentissage et permettant d’exercer des activités dans divers champs de connaissance. Une capacité est un potentiel dont dispose un apprenant ; elle n’est pas directement observable et se manifeste au travers de compétences.
Centration sur l’apprenant : Méthodologie qui centre le projet éducatif sur l’apprenant et non sur le contenu ou la méthode. « L’essentiel de l’attention est porté sur « à qui enseigner ? », pour mieux adapter les moyens choisis («comment enseigner ? ») aux buts visés. » Elle tient compte des stratégies d’apprentissage qui peuvent différer d’un individu à l’autre. (R. Galisson, D’hier à aujourd’hui la didactique générale des langues étrangères Paris, CLE International, 1980).
Closure : Test, qui cherche à faire compléter les parties manquantes d’un texte. Il cherche à évaluer la capacité de lecture d’un sujet, ou la lisibilité d’un texte. Il consiste à faire reconstituer un texte dont on a supprimé un mot sur cinq.
Cognitif : « Qui a trait à la connaissance. Par extension, s’emploie parfois pour exprimer des systèmes d’apprentissage où l’apprenant est conduit à réfléchir sur ce qu’il apprend et la façon dont il apprend » (J.-P. Narcy, Apprendre une langue étrangère, Les Éd. d’organisation, Paris, 1990). Notion à mettre en relation avec le développement de la capacité conceptuelle.
Compétences : « Maîtrise des savoirs et des savoir-faire qui permettent d’effectuer les tâches scolaires dans une discipline donnée et qui constituent le niveau d’expertise de chacun » (Cahiers pédagogiques n° 280, janvier 1990, p. 55). Elle se manifeste par des comportements observables au cours d’activités et peut donc être évaluée. La compétence est le contexte concret qui permet d’évaluer une capacité.
Compétence de communication: Connaissance (pratique et non nécessairement explicitée) des règles psychologiques, culturelles et sociales qui commandent l’utilisation de la parole dans un cadre social.
Contexte: Ensemble des éléments, des détails extérieurs qui accompagnent un fait ou un texte et qui contribuent à l’éclairer.
Créativité: En didactique des langues, aptitude de l’élève à inventer et à créer des énoncés dans des cadres thématiques ou situationnels qu’il découvre lui-même. L’enseignement d’une L.E. qui se limiterait à des pratiques de répétition a peu de chances de donner à l’élève une compétence créative, ni même de le préparer à l’expression libre.
Critère : Elément de base auxquels on se réfère pour mener à bien une évaluation.
Curriculum: Synonyme de « programme ».
Diagnostic : Evaluation diagnostique. Effectuée pendant l’apprentissage, elle informe l’enseignant et l’apprenant. Elle permet en somme au professeur d’adapter son enseignement.
Didactique : (du verbe grec didaskein : enseigner) Domaine qui avait trait aux contenus d’enseignement, aux savoirs.
Discours : Equivalent de parole; s’appliquant aux réalisations écrites ou orales de la langue.
Enoncé: De manière générale, souvent employé comme synonyme de « phrase » ou d’ensemble de phrases qui se suivent.
Enseignement: Au sens restreint, il s’agit d’un processus de transmission de connaissances. Au sens large et moderne, c’est un processus d’organisation des situations d’apprentissage.
Evaluation: Processus qui consiste à recueillir un ensemble d’informations pertinentes, valides et fiables et à examiner le degré d’adéquation entre cet ensemble d’informations et un ensemble de critères adéquats à l’objectif fixé, en vue de prendre une décision.
Fixation : Phase du travail comportant des exercices souvent répétitifs visant à faire mémoriser des acquisitions. La production y est convergente et précède une phase d’activités de transfert.
Formative : Evaluation formative, entièrement intégrée à l’apprentissage, elle intervient avant, pendant et après le cursus de formation. Centrée sur l’apprenant, elle mesure ses résultats en fonction d’objectifs opérationnels. C’est une aide à l’enseignement/apprentissage, en permettant à l’enseignant de réguler le premier et à l’élève de gérer le second.
Français langue étrangère (FLE) : Il s’agit de la langue française, enseignée ou apprise comme une langue étrangère. Par opposition au français langue maternelle ou au français langue seconde. Le français langue étrangère renvoie actuellement à une conception de la langue comme langue des échanges de la vie courante. Une langue pour agir, interagir et non une langue d’accès au savoir.
Français langue maternelle(FLM) : Le FLM ou langue première désigne la première langue de socialisation, une langue acquise hors situation formelle d’enseignement, par interactions avec le milieu social.
Français langue seconde (FLS) : Le français est langue seconde partout où, en tant que langue langue étrangère, son usage est socialement indéniable et privilégié dans la vie publique. La caractéristique du F.L.S. est d’être une langue non première pour les locuteurs et d’être une langue de médiation au savoir.
Interaction: Echange signifiant entre deux ou plusieurs personnes dans un but défini. Cet échange est fondé sur un besoin réel de communiquer et sur le caractère imprévisible des énoncés.
Item : Synonyme de « questions ».
Jeu de rôle: Technique d’animation dans laquelle plusieurs participants sont invités à s’impliquer dans l’interprétation des différents rôles de personnages se trouvant dans une situation précise, afin de permettre une analyse des représentations, sentiments et attitudes liés à cette situation.
Les participants autres que les acteurs sont placés en position d’observateurs pendant la phase d’interprétation des rôles. Ils prennent part avec les acteurs à la phase d’analyse menée sous la direction de l’animateur
Langue cible : Langue étrangère que l’apprenant apprend.
Langue source : Langue maternelle de l’apprenant.
Locuteur: Celui qui émet le message linguistique (par opposition à « auditeur »: celui auquel est destiné le message). On dit également « émetteur » ou « destinateur ». Le terme « locuteur » s’applique plutôt à la communication orale. Pour la communication écrite, on emploie
quelquefois « scripteur ». Autre synonyme de « locuteur » : « sujet parlant ».
Matériel didactique: Ensemble des documents et des moyens audiovisuels utilisés comme aides et supports dans une action d’enseignement.
Méthodologie: Discipline pédagogique qui traite du comment mener un processus d’enseignement.
Méthodolgogie audio-orale : Ensemble de principes méthodologiques qui ont trouvé leur expression la plus nette à partir de 1950 aux Etats-Unis et de 1960 en France, et qui s’appuient explicitement sur une théorie linguistique : le distributionnalisme post-Bloomfieldien et une théorie de l’apprentissage : celle du psychologue Skinner.
La méthode audio-orale se présente comme une réaction contre le flou linguistique des méthodes directes. Comme celles-ci, elle accorde la priorité à la langue orale, mais elle privilégie la notion de « modèle » à imiter, dans des exercices dits « structuraux », travaillés au laboratoire de langues. Chaque exercice présente un patron de phrase ou « pattern ». Des stimuli verbaux déclenchent la réutilisation du patron, avec utilisation des éléments fournis par ces stimuli ou amorces. Cette technique appelée « pattern drill » s’appuie sur une progression par « étapes minimales », inspirée des principes de l’enseignement programmé. Certains tenants de cette méthode contestèrent la pertinence du dialogue comme mode de présentation des éléments linguistiques, craignant que les nécessités de l’échange n’aillent à l’encontre d’une progression rigoureusement graduée.
Méthodologie structuro globale audio-visuelle : Ensemble d’hypothèses méthodologiques qui ont trouvé leur expression, en France en particulier, avec les travaux des équipes de Zagreb et de Saint Cloud, à partir des années 1950. Ces hypothèses, ensuite diversifiées et adaptées par d’autres méthodologues, s’appuient sur les considérations, les choix et les principes suivants.
Au plan méthodologique :
choix d’une langue contemporaine et délimitation de la matière à enseigner en fonction des impératifs de la communication,
présentation graduelle des divers usages sociolinguistiques, priorité – non primauté – étant donnée à l’oral,
importance accordée à la situation et au contexte dans lesquels apparaissent les formes linguistiques ; au locuteur et aux relations qu’il entretient avec la situation, l’interlocuteur et son propre message ;
établissement d’une progression fondée sur les caractères structuraux de la langue enseignée, mais visant plus à dégager des paliers successifs dans les possibilités de communication qu’à parcourir au plus vite l’ensemble des règles du système.
Sur le plan pédagogique :
refus de la traduction interlinguale (passage par la langue maternelle) comme moyen d’accès au sens (même si on ne néglige pas la vertu stylistique et analytique de la traduction) ;
primauté donnée à l’éducation de la perception auditive, à une mise en situation génératrice de comportement verbal, à la transposition de plus en plus libre ;
accent mis sur une communication véritable (dans la présentation des dialogues, textes et documents, aussi bien que dans les exercices et activités de la classe).
Sur le plan technique
utilisation de l’image comme point de départ possible de la compréhension, comme simulacre d’une certaine réalité culturelle ;
utilisation de l’enregistrement sonore comme modèle acoustique invariant et comme présence d’une réalité linguistique étrangère qui n’est pas seulement apportée par le maître ;
utilisation combinée de l’image et du son comme instruments d’une représentation audio-visuelle qui simule un acte de communication et permet d’en provoquer de nouveaux.
Méthodologie directe : Ensemble de procédés d’enseignement des langues étrangères qui s’est constitué, au début du siècle, en relation avec l’évolution des théories éducatives (cf. méthode active). La méthode directe réagit contre les conceptions traditionnelles qui faisaient de l’enseignement des langues une discipline visant à développer les capacités d’analyse et à accumuler les connaissances de vocabulaire et de grammaire, grâce à des pratiques pédagogiques comme la traduction et l’apprentissage de règles théoriques, avec l’accès aux textes littéraires et à la « culture » comme objectifs essentiels.
Elle met l’accent sur l’expression orale et le recours immédiat et constant à la langue étrangère (le « bain linguistique »). Le professeur évite de faire appel à la traduction, suscite une activité de découverte chez l’élève en présentant la nomenclature étrangère à partir des objets réels ou figurés. Le dialogue est souvent de type pédagogique, c’est-à-dire à sens unique, (question du professeur – réponse de l’élève) et la « performance » de l’élève est un moyen de vérification de ses connaissances. Dans cette méthodologie, le rôle du professeur est primordial, puisqu’il a la charge d’introduire dans la classe tous les éléments nécessaires à la compréhension des faits de langue. La méthode directe donne une grande importance à l’acquisition du vocabulaire et fait volontiers usage du centre d’intérêt. Elle n’a pas prêté assez attention à la spécificité de la langue par rapport aux autres matières d’enseignement et la révolution pédagogique qu’elle a introduit n’est pas fondée sur une révision sérieuse des postulats linguistiques et méthodologiques. Il n’en reste pas moins que la méthode directe a posé les premiers jalons d’une évolution qui n’a cessé de se préciser à travers les apports de la méthode audio-orale et de la méthode audio-visuelle.
Méthodologie traditionnelle ou méthode Grammaire/ traduction : Décalque de l’expression anglaise : « grammar/ translation method ».
Cette méthodologie, directement inspirée de l’enseignement du latin, a été dominante du milieu du XIXe siècle jusqu’au XXe (années 40/ 50), avec des cas de survivances actuelles. Elle vise la maîtrise de l’écrit littéraire. L’acquisition de la langue se fait par un enseignement de la grammaire, par la pratique d’exercices de thèmes/ versions et par l’explication de textes littéraires. La langue n’est pas enseignée dans le but de communiquer, mais plus comme discipline intellectuelle.
Objectif : Capacité à exercer sur un certain contenu, défini en termes de comportement de l’apprenant et que l’enseignement cherche à installer chez les apprenants.
Objectif opérationnel : Il vient de la démultiplication d’un objectif général en objectifs spécifiques. Ces derniers sont opérationnalisés pour être travaillés puis évalués. La formulation de l’objectif opérationnel respecte les principes suivants : univocité, comportement observable, conditions de passation, critères.
Pédagogie : (du grec agogein : conduire), Domaine qui s’intéressait aux moyens de transmettre les savoirs, c’est-à-dire à l’action orientée vers la classe
Pré-requis : Ensemble organisé et hiérarchisé de connaissances et compétences que l’apprenant doit maîtriser avant d’être admis dans un niveau supérieur.
Pronostic : Il s’agit d’une des fonctions de l’évaluation qui sert à évaluer les pré-requis, à examiner si l’apprenant possède les aptitudes nécessaires pour mener à bien la formation dans laquelle il veut s’engager.
Question fermée: Question à laquelle le sujet doit apporter une réponse courte dont le contenu est univoque.
Question ouverte: Question à laquelle le sujet répond en utilisant son propre vocabulaire, ce qui permet des déductions plus fines sur sa psychologie et son niveau culturel, notamment. Dans la question ouverte, le contenu et la formulation ne sont pas univoques.
Question de production: Question pour laquelle le sujet doit produire lui-même sa réponse (par opposition à la question de sélection). La question fermée et la question ouverte sont toutes deux des questions de production.
Reformulation : Modification de la forme d’un énoncé, sans en modifier le sens ni la fonction. Le QCM (questionnaire à choix multiple) est un exercice de reformulation, qui met en oeuvre la compréhension et non plus la production (l’élève doit choisir entre plusieurs reformulations d’un contenu celle qui correspond le mieux à ce contenu). Lors d’un entraînement à l’expression, la reformulation permet, en s’appuyant sur la présentation fonctionnelle et sémantique du programme grammatical, d’amener les apprenants à utiliser la totalité des moyens qu’ils ont acquis.
Savoirs : Ensemble de connaissances et compétences (entre autres linguistiques), acquises par l’apprenant, grâce à l’apprentissage et l’expérience.
Savoir-être : Catégorie d’objectifs comprenant les activités, en termes de comportements ou d’attitudes ou d’opinions ou de représentations, par lesquelles une personne manifeste non seulement sa façon d’appréhender sa propre personne (le « concept de soi »), les autres, les situations, la vie en général, mais aussi la façon de réagir et d’agir.
Sommative : Evaluation sommative, par opposition à l’évaluation formative. Après avoir fait l’inventaire des connaissances acquises, elle compare les performances des apprenants en fonction de leurs résultats. Il s’agit aussi de la dernière étape de l’évaluation formative.
Stratégies : Science ou art de combiner et de coordonner des actions en vue d’atteindre un but. Elle correspond à une planification pour parvenir à un résultat avec proposition d’objectifs à atteindre et de moyens envisagés pour y parvenir.
Stratégies d’apprentissage : Manière d’organiser son apprentissage
Tâche : Activité proposée à l’apprenant
Test : Synonyme d’épreuve